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Chers gynécologues des voies nautiques, bonjour
 

5ième jour et je viens de laisser Madère sur mon tribord. Mon retard sur la tête de la course est désormais conséquent. Ce n’est pas le tout d’empanner, il faut le faire au bon moment … et bien sûr l’ajustement de cette manœuvre périlleuse sur le fonctionnement de mon horloge biologique s’est relevé tout à fait incompatible.

Il est des heures dans la nuit où la simple idée de devoir me lever de ma bannette-canapé est aussi incongrue que de voir ma belle-mère m’offrir un cadeau pour Noël. Tiens la voilà la belle-doche …. Cela faisait longtemps !!! Certains vont être contents.

Bref, tout ça pour dire que la direction de course pourrait tout de même s’arranger pour que les manœuvres difficiles à bord puissent se dérouler à des heures où la digestion est terminée et le soleil non encore couché.

Chantilly sur la cerise sur le gâteau, une réunion VHF avec toutes les sommités culturelles, météorologiques, techniques, médicales et tactiques de la régate virtuelle m’a pris une bonne partie de la nuit. Le sujet nautique du jour portait sur la mastication des repas riches en calories et sur l’absorption de substituts liquides et fermentés. Normalement, un guide pratique et exhaustif sur cette étude devrait être mis à disposition  par un de ces membres dès que possible. Il a l’habitude.

 

Toute digression mise à part sur un volet somme toute assez personnel de ma vie nocturne, il faut bien dire qu’une fois l’empannage réalisé, l’activité à bord se résume assez fortement à une séance de méditation philosophique.

Cette vie en solitaire, que l’on peut qualifiée de monacale, ouvre la porte à des questionnements aussi approfondis que transcendantaux.

 

Par exemple, 

- L’homme-sandwich arrive t-il à gagner son pain quotidien ?

- Les pare-buffles sont-ils obligatoires sur les Jeep Cherokee ?

- La combinaison du super héro « Flash » porte-elle une fermeture éclair ?

 

Voilà de quoi animer les réflexions de vos soirées monotones sur vos frêles esquifs.

Il est évident que je prendrais plaisir à lire votre pertinents analyses sur ces sujets aussi fondamentaux.

Je vous souhaite donc une descente sereine jusqu’aux Canaries.

 

Et comme disait mon grand-oncle Alphonse (encore lui) : « si un sixième doigt te pousse sur la main, c’est que tu es en train pisser. »

Il était vachement fort mon grand tonton.

Je vous dis à la prochaine si vous le voulez bien.

 

Minage85

Le plus grand skipper virtuel en petits bassins 

Tag(s) : #Chroniques
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